Il existe dans la fosse des citernes destinées à alimenter les abreuvoirs pour la cavalerie, mais la canalisation, pour son remplissage au moyen des eaux de l'aqueduc n'est pas arrivée à être réalisée. Par conséquent, si les dites citernes recueillaient de l’eau en certaines occasions, celles-ci étaient de l’eau de pluie prises depuis la fosse et donc il y avais des doutes sur la potabilité et la propreté.
Les chevaux sont de par leur nature des animaux extrêmement délicats sur cette question et cela pourrait être la raison de la pittoresque scène que reprend la photographie ci-dessus: les chevaux de la forteresse abreuvant ensemble au puit dans la place des armes.
Le méthode d'extraction est restée la même, mais différente en ce qui concerne le placement de la margelle, qui, dans notre cas, n'est pas directement ouverte sur la citerne mais sur un puit d’une profondeur égale, séparé quelques mètres. Comment ce puit se remplit-il ? Simplement par l'ancien phénomène physique des verres communicants. Une petite tuyauterie unit le fond de la citerne avec celui du puits et par elle s’écoule de l'eau jusqu'à la remplir.
Situées sous les sabots des chevaux, nous pouvons voir quelques grosses dalles qui couvrent l'entrée d’un deuxième puits, dans ce cas sec et parallèle à l'antérieur. Si nous descendions jusqu'à son fond, nous trouverions un coffre de pierre qui contient un robinet en laiton.
C'est la clef de pas qui contrôle le remplissage du puits. Une fois fermée, la citerne reste isolée de n'importe quelle contamination ou le sabotage qui pouvait se produire dans le puits.